Et revoici le Mexique!

La Chine a longtemps été le paradis de la main-d’œuvre à bon marché, mais la multiplication par trois du salaire horaire au cours de la dernière décennie fait désormais déchanter les sociétés manufacturières. Et le Mexique, qui avait souffert de la concurrence chinoise, est en train de reconquérir le terrain perdu.

L’écart entre les salaires de part et d’autre du Pacifique était de 300 % en 2004, mais leur croissance en Chine et leur quasi-stagnation au Mexique les mettent aujourd’hui presque à parité, à environ deux dollars l’heure.

Transport moins cher

Pour le vaste marché américain, importer des produits du Mexique plutôt que de la Chine signifie aussi des coûts de transport moins élevés. Cela a contribué à faire passer de 11,2 % en 2005 à 15 % aujour­d’hui la part des produits manufacturés mexicains aux États-Unis.

Forces mexicaines

Au Mexique, la production dans le secteur automobile a crû à un rythme dépassant les 10 % par an depuis 2009, ce qui en fait le quatrième exportateur au monde. Il est éga­lement devenu le premier expor­tateur mondial de téléviseurs à écran plat.

– L’actualité

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